lundi 25 mars 2013

Dictionnaire parodique 6 : La caravelle sifflera trois fois

La caravelle sifflera trois fois 
[Titre original détourné : Le train sifflera trois fois, Fred Zinneman (1952)]

Le conquistador Antonio de la Maledicion revient du Nouveau Monde avec ses caravelles chargées d'or et va épouser la belle Consuela por Favor. Malheureusement, le très méchant Franco el Tyrano, jaloux du succès d'Antonio, va lui dérober ses précieuses caravelles. Notre héros va devoir se lancer à sa poursuite. Heureusement, il a habilement équipé sa caravelle de tête d'un système de sifflet dans les voiles, actionné par le vent marin qui lui permet de suivre à l'ouïe son ennemi... Mais il devra affronter biens des périls avant de retrouver la quiétude de son foyer.

Rédigé par Axelle.

vendredi 22 mars 2013

Dictionnaire parodique 5 : Les pop-corn sont éternels


Les pop-corn sont éternels
[Titre original détourné : Les diamants sont éternels, Guy Hamilton (1971)]

Les États-Unis sont en crise alors que partout dans le pays, le même phénomène se reproduit : les réserves de pop-corn et de maïs semblent toutes disparaître mystérieusement. Mettant leur meilleur homme sur l’affaire, l’agent McDonald, les services secrets découvrent que tout ceci fait partie d’un plan machiavélique mis en place par un militant de la nourriture saine se faisant appeler le Nutritionniste. McDonald pensera réussir à se débarrasser du Nutritionniste à plusieurs reprises au terme d’efforts physiques intenses et de montées d’escaliers mais, grâce à sa bonne alimentation qui lui procure une excellente santé, ce dernier ne cessera de réapparaître pour menacer les États-Unis et le monde. McDonald finira par découvrir l’étape ultime du Nutritionniste : utiliser le pop-corn volé pour fabriquer un redoutable canon avec lequel il détruira tous les fast-foods du monde et fera disparaître définitivement le pop-corn des salles de cinéma. Dès lors, l’agent McDonald devra trouver une solution pour contrecarrer ce projet fou et ainsi sauver le monde d’une telle tragédie.

Rédigé par Terry.
Illustration de Diana.

jeudi 21 mars 2013

Dictionnaire parodique 4 : Kremlins


Kremlins  (Igor Dantiek, 1984)
[Titre original détourné : Gremlins, Joe Dante (1984)]

Le film sauvé de l’oubli grâce à Gorbatchev et sa politique de glasnost !

Russie, fin des années 40. Le jeune Ivan Pepetovitch arrive dans le camp de travail de Doubreïnsvok, perdu au fin fond de la Sibérie, pour y assurer sa fonction nouvellement acquise de garde. Les "zeks" (prisonniers du Goulag) qu’il est chargé de surveiller sont, outre quelques prisonniers de droit commun, de fervents dissidents du régime en place. D’emblée, le jeune homme est mis en garde par ses supérieurs : derrière ces hommes à première vue banals se cachent d’horribles monstres qu’il faut à tout prix garder enfermés, sous peine de mettre en péril l’équilibre du pays. Pour cela, il lui faut observer trois règles fondamentales : 1) ne jamais laisser les prisonniers sortir des bâtiments où ils sont cloîtrés ou des carrières où ils travaillent ; ils n’ont plus l’habitude de la lumière du jour ; 2) même s’ils se plaignent de la promiscuité, de l’hygiène rudimentaire et du travail salissant, ne jamais les laisser prendre de douches ; ils n’y sont plus habitués non plus, l’eau pourrait avoir un effet corrosif sur eux ; et 3) jamais, au grand jamais, leur donner à manger après minuit (ni même avant d’ailleurs) ; ils risqueraient de recouvrer leurs forces et de se rebeller.

Backstage : Star Wars

Aux toilettes des hommes.

La série Backstage se propose de vous partager les coulisses du Cinéma. Vous découvrirez ce que les making-of et autres vidéos promotionnelles ne vous disent pas. Depuis les travers de Gollum aux pause pipi et bien plus !


Illustration de Diana.

mercredi 20 mars 2013

Backstage : Le seigneur des anneaux

Pause clope

La série Backstage se propose de vous partager les coulisses du Cinéma. Vous découvrirez ce que les making-of et autres vidéos promotionnelles ne vous disent pas. Depuis les travers de Gollum aux pause pipi et bien plus !


Illustration de Diana.

mardi 19 mars 2013

Dictionnaire parodique 3 : Che-linh et Juh-lee vont en bateau.

Che-linh et Juh-lee vont en bateau  (Jack Riz-Viêt, 1953)
[Titre original détourné : Céline et Julie vont en bateau, Jacques Rivette (1974)]

Ce film coréen de plus de 4 heures et composé de deux plans-séquences fut tourné dans des conditions extrêmement difficiles pour les deux acteurs sur qui reposait l’ensemble du film.  À notre connaissance, il s’agit là pour le Pays du Matin calme de l’unique tentative (hélas avortée) d’un cinéma politiquement engagé.

1953. Alors que la guerre de Corée touche à son paroxysme ; les deux états dont les régimes politiques se situent aux antipodes l’un de l’autre décident de mettre un terme au conflit qui les déchire en envoyant chacun un émissaire – Che-linh pour la Corée du Nord et Juh-lee pour la Corée du Sud – dont les qualités tant diplomatiques que stratégiques ou encore communicationnelles ont été officiellement reconnues.

lundi 18 mars 2013

Influence Moroder : Baby Doll et Barbie Girl, même combat.

Baby Doll est un film américain réalisé par Elia Kazan, sorti en 1956.

L'histoire nous parle de « Baby Doll » Meighan. Elle est mariée à Archie Lee, un exploitant de coton au bout du rouleau. Archie a promis à son beau-père de ne pas consommer leur relation avant qu'elle n'atteigne ses 20 ans. Rongeant son frein, Archie tourne autour de sa femme dans l'attente du jour proche de l'anniversaire fatidique.
Mais Archie est aussi au bord de la faillite. En effet, depuis que le gros exploitant Silva Vacarro a installé sa nouvelle machine, les petits producteurs n'ont pratiquement plus de travail. Comme eux, Archie Lee vivote dans une maison qui tombe en ruines et dont les meubles sont en passe d'être saisis. Il décide de mettre le feu à l'égreneuse de coton de Vacarro pour relancer ses affaires au risque de déclencher la fureur de son propriétaire.

dimanche 17 mars 2013

Dictionnaire parodique 2 : Kill Bill Clinton

Kill Bill Clinton
[Titre original détourné : Kill Bill, Quentin Tarantino (2003-2004)]

Sur un plateau de talk-show en pleine répétition, Monica Lewinsky s’apprête à profiter de la célébrité que le scandale dont elle fait partie va lui apporter. Cependant, alors que l’émission commence, un groupe d’assassins politiques entre dans la salle et lance des injonctions à chaque personne présente, les désavouant publiquement et les couvrant de honte devant des millions de téléspectateurs. Après avoir passé 4 ans recluse dans son appartement, Monica n’a plus qu’une idée en tête : se venger de ses anciens collègues qu’elle a reconnus parmi les assassins politiques, et tout particulièrement Bill Clinton, leur chef et son ancien amant. Ceux-ci font partie d’une puissante organisation dirigeant le pays : les démocrates. Elle part donc à leur poursuite afin de détruire leur image publique. Elle affrontera ainsi tout d’abord Mack McLarty, l’ancien chef de cabinet de Bill, qui finira par lui révéler où retrouver les autres membres de l’organisation avant qu’elle ne démolisse son image en révélant des irrégularités importantes dans sa feuille d’impôts.

Influence Moroder : Ozone rencontre Alexandr Nevski

Petite introduction wikipédienne:
Giorgio Moroder est un compositeur et un producteur de musique électro-synthétique né en 1940. Il a notamment collaboré avec des artistes comme David Bowie, Eurythmics, Freddie Mercury ou Donna Summer sur Love to love you baby, tube planétaire de 1975.Cinématographiquement parlant, il a signé la bande originale de Midnight Express d'Alan Parker, American Gigolo de Paul Schrader, Flashdance d'Adrian Lyne, L'Histoire sans fin de Wolfgang Petersen et le Scarface de Brian De Palma.

Oui bon, c'est un compositeur et un producteur d'accord. Mais pourquoi diable en parlons-nous?

Dictionnaire parodique 1 : Bruce Willis tout-puissant.


Ce projet fou de dictionnaire parodique naquit dans les circonstances mélodramatiques d'un colloque que nul n'est près d'oublier. Pour ne point sombrer dans les méandres obscurs de ce genre cinématographique qui fit l'objet de trois jours de réflexion intense, ponctués de pauses-café, d'extraits en grec, roumain ou portugais non sous-titrés ou encore de prises de notes des plus aléatoires, les étudiants ( et présentement membres de la Toqués Team) conviés à cet événement d'envergure mondiale - dont l'importance ne leur fut pas de prime abord manifeste - décidèrent de revoir leur culture encyclopédique du Septième Art au gré des différents cinémas nationaux abordés par les conférenciers venus de tous horizons. Ce soudain enthousiasme et cette concentration de tous les instants produisirent une liste impressionnante d'environ 280 titres. Au terme de leur cursus, empreints de nostalgie, les anciens étudiants décidèrent de reprendre cette liste et, selon leur inspiration du moment, d'en inventer les résumés fictifs...

samedi 16 mars 2013

Expendables 3 : Unité (très) spéciale - Scénario anticipatif du volet prévu pour l’été 2013


Ah, que serait un été sans un traditionnel blockbuster américain ? Assurément, pas un véritable été. Heureusement, 2012 est une année féconde grâce à des titres comme Total Recall, Spider Man 4, Batman - The Dark Knight Rises  mais aussi - et surtout ? - Expendables 2 et sa bande de gros bras plutôt jouissive. Certes, à l'instar du volet précédent, le scénario use de tous les clichés possibles et imaginables et sert avant tout de prétexte à une puissante explosion de testostérone et à de la baston, de la baston et encore de la baston... Et pourtant... Jamais encore on n'avait vu tant d'acteurs - qui, qu'on les apprécie ou non, ont marqué toute une époque - jouer de l'autodérision à ce point dans un film d'action dont le réalisme et la crédibilité sont réduits à néant dès la scène d'ouverture. Pourtant, le public suit, du moins celui doté d'un solide second degré. Les répliques les plus pourries ("Tu es la pire ordure que je connaisse, je vais te tuer", etc.) soulèvent des tonnerres d'applaudissements, l'entrée en scène de Chuck Norris presque une standing ovation, celle de Jean-Claude Van Damme un éclat de rire généralisé. C'est énorme, se dit-on.

Le néoréalisme et le cas "Rocco Siffredi et ses frères"


[Titre original détourné : Rocco et ses frères, Luchino Visconti, 1960 (Rocco e i suoi fratelli)]

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, comme nombre de pays, l’Italie se retrouve désabusée, en proie à la misère, avec un seul but : se reconstruire. C’est dans ce contexte peu glorieux que s’opère une véritable révolution cinématographique qui bouleverse les règles et les codes habituels et que l'on connaît sous le nom de "néoréalisme". Délaissant la fiction pure au profit du constat social, celui-ci affirme une nette volonté de mettre en scène la réalité de son époque, sans artifice, de manière quasi documentaire. Dénonçant les méfaits de la guerre et ses conséquences sur la population civile, il souhaite ouvrir les yeux des autorités sur la misère ambiante et entend défendre la cause des humbles et des innocents. Ce courant, bien qu’éphémère (début des années 40 – milieu des années 50), verra émerger plusieurs cinéastes marquants, véritables hérauts de leur temps, ainsi que de nombreux chefs-d’œuvre, parmi lesquels : Le Riz de ma mère (Giuseppe Di Pastis, 1948), Chicha (Vittorino Di Seca, 1946) ou encore Paysans (Roberto Grissini, 1946). Il sera l'un des points de départ de la Nouvelle Vogue en France et l'on retrouvera également son influence dans un cinéma plus contemporain, notamment celui de Ken Louche ou encore celui des frères Sardine.

Recrudescence du genre religieux dans le Septième Art...


L'élection du nouveau pape ce 13 mars dernier a bouleversé les médias du monde entier et, parallèlement, a vu proliférer toute une série de films religieux sur un circuit extrêmement restreint. Craignant de voir certains titres subir une censure draconienne imposée par le Vatican et de se voir taxés d'hérésie, les auteurs ont souhaité demeurer dans l'anonymat. Après de nombreuses supplications et tergiversations, ils ont finalement accepté de dévoiler une liste non exhaustive des titres de leurs oeuvres. Nous tenterons dans les prochaines semaines et les prochains mois d'en savoir davantage quant au contenu même des films en question. Affaire à suivre donc...

vendredi 15 mars 2013

De "Jeanne Dielman" à "Jane Dyleman" ou l'histoire d'un auto-remake à l'américaine


Au milieu des années 70, décennie iconoclaste par excellence, le public découvrait sur les écrans, dans un mélange de consternation, d’effroi ( ?) et de fascination deux ovnis issus du plat pays qui est le nôtre : Extase de fosse (1974) de Tanguy Zano et Jeanne Dielman 23 Quai du Commerce 1080 Bruxelles (1975) de Martha Cleankan qui, pour une raison inconnue, choisit le pseudonyme de Chantal Akerman – en Europe du moins.
Deux expériences troublantes que chaque réalisateur chercha à réitérer, chacun à sa manière, de l’autre côté de l’Atlantique. Malheureusement, Extase de fosse, par son propos scabreux et son traitement esthétique poético-trash, ne parvint pas à s’attirer les faveurs des producteurs qui restèrent totalement hermétiques à cette funeste passion charnelle liant un jeune homme à sa truie.

Harry Potter and the mad gryffondors


Avertissement: Sacrilège! Horreur! Enfer et damnation! Fans invétérés de la saga culte de J.K. Rowling, ne lisez point ce qui suit, vous vous exposeriez à un arrêt cardiaque instantané ou une fulgurante crise d'épilepsie... Certes, hurler au scandale ne serait que justice car enfin, comment est-ce possible de démythifier de manière aussi ridicule et basse l'héroïque figure de Harry Potter ?! Les auteurs de ce terrible massacre n'ont pour leur défense que l'argument suivant: nous ne sommes que les victimes innocentes d'une force transcendante... Sachez, braves gens, que le Malin génie, au sens strictement cartésien du terme, existe bel et bien: il nous a fourvoyés et dépossédés de notre Raison!