Sweeney Todd, dessiné par Axelle |
samedi 30 mars 2013
lundi 25 mars 2013
Dictionnaire parodique 6 : La caravelle sifflera trois fois
[Titre original détourné : Le train sifflera trois fois, Fred Zinneman (1952)]
Le conquistador Antonio de la Maledicion revient du Nouveau Monde avec ses caravelles chargées d'or et va épouser la belle Consuela por Favor. Malheureusement, le très méchant Franco el Tyrano, jaloux du succès d'Antonio, va lui dérober ses précieuses caravelles. Notre héros va devoir se lancer à sa poursuite. Heureusement, il a habilement équipé sa caravelle de tête d'un système de sifflet dans les voiles, actionné par le vent marin qui lui permet de suivre à l'ouïe son ennemi... Mais il devra affronter biens des périls avant de retrouver la quiétude de son foyer.
Rédigé par Axelle.
vendredi 22 mars 2013
Dictionnaire parodique 5 : Les pop-corn sont éternels
Les pop-corn sont éternels
[Titre original détourné : Les diamants sont éternels, Guy Hamilton (1971)]
Les États-Unis sont en crise alors que partout dans le pays, le même
phénomène se reproduit : les réserves de pop-corn et de maïs semblent
toutes disparaître mystérieusement. Mettant leur meilleur homme sur
l’affaire, l’agent McDonald, les services secrets découvrent que tout
ceci fait partie d’un plan machiavélique mis en place par un militant de
la nourriture saine se faisant appeler le Nutritionniste. McDonald
pensera réussir à se débarrasser du Nutritionniste à plusieurs reprises
au terme d’efforts physiques intenses et de montées d’escaliers mais,
grâce à sa bonne alimentation qui lui procure une excellente santé, ce
dernier ne cessera de réapparaître pour menacer les États-Unis et le
monde. McDonald finira par découvrir l’étape ultime du Nutritionniste :
utiliser le pop-corn volé pour fabriquer un redoutable canon avec lequel
il détruira tous les fast-foods du monde et fera disparaître
définitivement le pop-corn des salles de cinéma. Dès lors, l’agent
McDonald devra trouver une solution pour contrecarrer ce projet fou et
ainsi sauver le monde d’une telle tragédie.
Rédigé par Terry.
Illustration de Diana.
jeudi 21 mars 2013
Dictionnaire parodique 4 : Kremlins
Kremlins (Igor Dantiek, 1984)
[Titre original détourné : Gremlins, Joe Dante (1984)]
Le film sauvé de l’oubli grâce à Gorbatchev et sa politique de glasnost !
Russie,
fin des années 40. Le jeune Ivan Pepetovitch arrive dans le camp de
travail de Doubreïnsvok, perdu au fin fond de la Sibérie, pour y assurer
sa fonction nouvellement acquise de garde. Les "zeks" (prisonniers du
Goulag) qu’il est chargé de surveiller sont, outre quelques prisonniers
de droit commun, de fervents dissidents du régime en place. D’emblée, le
jeune homme est mis en garde par ses supérieurs : derrière ces hommes à
première vue banals se cachent d’horribles monstres qu’il faut à tout
prix garder enfermés, sous peine de mettre en péril l’équilibre du pays.
Pour cela, il lui faut observer trois règles fondamentales : 1) ne
jamais laisser les prisonniers sortir des bâtiments où ils sont cloîtrés
ou des carrières où ils travaillent ; ils n’ont plus l’habitude de la
lumière du jour ; 2) même s’ils se plaignent de la promiscuité, de
l’hygiène rudimentaire et du travail salissant, ne jamais les laisser
prendre de douches ; ils n’y sont plus habitués non plus, l’eau pourrait
avoir un effet corrosif sur eux ; et 3) jamais, au grand jamais, leur
donner à manger après minuit (ni même avant d’ailleurs) ; ils
risqueraient de recouvrer leurs forces et de se rebeller.
Backstage : Star Wars
mercredi 20 mars 2013
Backstage : Le seigneur des anneaux
mardi 19 mars 2013
Dictionnaire parodique 3 : Che-linh et Juh-lee vont en bateau.
Che-linh et Juh-lee vont en bateau (Jack Riz-Viêt, 1953)
[Titre original détourné : Céline et Julie vont en bateau, Jacques Rivette (1974)]
Ce film coréen de plus de 4 heures et composé de deux
plans-séquences fut tourné dans des conditions extrêmement difficiles
pour les deux acteurs sur qui reposait l’ensemble du film. À notre
connaissance, il s’agit là pour le Pays du Matin calme de l’unique
tentative (hélas avortée) d’un cinéma politiquement engagé.
1953. Alors que la guerre de Corée touche à son paroxysme ; les deux
états dont les régimes politiques se situent aux antipodes l’un de
l’autre décident de mettre un terme au conflit qui les déchire en
envoyant chacun un émissaire – Che-linh pour la Corée du Nord et Juh-lee
pour la Corée du Sud – dont les qualités tant diplomatiques que
stratégiques ou encore communicationnelles ont été officiellement
reconnues.
lundi 18 mars 2013
Influence Moroder : Baby Doll et Barbie Girl, même combat.
L'histoire nous parle de « Baby Doll » Meighan. Elle est mariée à Archie Lee, un exploitant de coton
au bout du rouleau. Archie a promis à son beau-père de ne pas consommer
leur relation avant qu'elle n'atteigne ses 20 ans. Rongeant son frein,
Archie tourne autour de sa femme dans l'attente du jour proche de
l'anniversaire fatidique.
Mais Archie est aussi au bord de la faillite. En effet, depuis que le
gros exploitant Silva Vacarro a installé sa nouvelle machine, les
petits producteurs n'ont pratiquement plus de travail. Comme eux, Archie
Lee vivote dans une maison qui tombe en ruines et dont les meubles sont
en passe d'être saisis. Il décide de mettre le feu à l'égreneuse de coton de Vacarro pour relancer ses affaires au risque de déclencher la fureur de son propriétaire.
dimanche 17 mars 2013
Dictionnaire parodique 2 : Kill Bill Clinton
Kill Bill Clinton
[Titre original détourné : Kill Bill, Quentin Tarantino (2003-2004)]
Sur un plateau de talk-show en pleine répétition, Monica Lewinsky
s’apprête à profiter de la célébrité que le scandale dont elle fait
partie va lui apporter. Cependant, alors que l’émission commence, un
groupe d’assassins politiques entre dans la salle et lance des
injonctions à chaque personne présente, les désavouant publiquement et
les couvrant de honte devant des millions de téléspectateurs. Après
avoir passé 4 ans recluse dans son appartement, Monica n’a plus qu’une
idée en tête : se venger de ses anciens collègues qu’elle a reconnus
parmi les assassins politiques, et tout particulièrement Bill Clinton,
leur chef et son ancien amant. Ceux-ci font partie d’une puissante
organisation dirigeant le pays : les démocrates. Elle part donc à leur
poursuite afin de détruire leur image publique. Elle affrontera ainsi
tout d’abord Mack McLarty, l’ancien chef de cabinet de Bill, qui finira
par lui révéler où retrouver les autres membres de l’organisation avant
qu’elle ne démolisse son image en révélant des irrégularités importantes
dans sa feuille d’impôts.
Influence Moroder : Ozone rencontre Alexandr Nevski
Petite introduction wikipédienne:
Giorgio Moroder est un compositeur et un producteur de musique électro-synthétique né en 1940. Il a notamment collaboré avec des artistes comme David Bowie, Eurythmics, Freddie Mercury ou Donna Summer sur Love to love you baby, tube planétaire de 1975.Cinématographiquement parlant, il a signé la bande originale de Midnight Express d'Alan Parker, American Gigolo de Paul Schrader, Flashdance d'Adrian Lyne, L'Histoire sans fin de Wolfgang Petersen et le Scarface de Brian De Palma.
Oui bon, c'est un compositeur et un producteur d'accord. Mais pourquoi diable en parlons-nous?
Dictionnaire parodique 1 : Bruce Willis tout-puissant.
Ce projet fou de dictionnaire parodique naquit dans les circonstances
mélodramatiques d'un colloque que nul n'est près d'oublier. Pour ne
point sombrer dans les méandres obscurs de ce genre cinématographique
qui fit l'objet de trois jours de réflexion intense, ponctués de
pauses-café, d'extraits en grec, roumain ou portugais non sous-titrés ou
encore de prises de notes des plus aléatoires, les étudiants ( et présentement membres de la Toqués Team) conviés à
cet événement d'envergure mondiale - dont l'importance ne leur fut pas
de prime abord manifeste - décidèrent de revoir leur culture
encyclopédique du Septième Art au gré des différents cinémas nationaux
abordés par les conférenciers venus de tous horizons. Ce soudain
enthousiasme et cette concentration de tous les instants produisirent
une liste impressionnante d'environ 280 titres. Au terme de leur cursus,
empreints de nostalgie, les anciens étudiants décidèrent de reprendre
cette liste et, selon leur inspiration du moment, d'en inventer les
résumés fictifs...
samedi 16 mars 2013
Expendables 3 : Unité (très) spéciale - Scénario anticipatif du volet prévu pour l’été 2013
Ah, que serait un
été sans un traditionnel blockbuster américain ? Assurément, pas un
véritable été. Heureusement, 2012 est une année féconde grâce à des
titres comme Total Recall, Spider Man 4, Batman - The Dark Knight Rises mais aussi - et surtout ? - Expendables 2
et sa bande de gros bras plutôt jouissive. Certes, à l'instar du volet
précédent, le scénario use de tous les clichés possibles et imaginables
et sert avant tout de prétexte à une puissante explosion de testostérone
et à de la baston, de la baston et encore de la baston... Et
pourtant... Jamais encore on n'avait vu tant d'acteurs - qui, qu'on les
apprécie ou non, ont marqué toute une époque - jouer de l'autodérision à
ce point dans un film d'action dont le réalisme et la crédibilité sont
réduits à néant dès la scène d'ouverture. Pourtant, le public suit, du
moins celui doté d'un solide second degré. Les répliques les plus
pourries ("Tu es la pire ordure que je connaisse, je vais te tuer",
etc.) soulèvent des tonnerres d'applaudissements, l'entrée en scène de
Chuck Norris presque une standing ovation, celle de Jean-Claude
Van Damme un éclat de rire généralisé. C'est énorme, se dit-on.
Le néoréalisme et le cas "Rocco Siffredi et ses frères"
[Titre original détourné : Rocco et ses frères, Luchino Visconti, 1960 (Rocco e i suoi fratelli)]
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, comme nombre de pays, l’Italie se retrouve désabusée, en proie à la misère, avec un seul but : se reconstruire. C’est dans ce contexte peu glorieux que s’opère une véritable révolution cinématographique qui bouleverse les règles et les codes habituels et que l'on connaît sous le nom de "néoréalisme". Délaissant la fiction pure au profit du constat social, celui-ci affirme une nette volonté de mettre en scène la réalité de son époque, sans artifice, de manière quasi documentaire. Dénonçant les méfaits de la guerre et ses conséquences sur la population civile, il souhaite ouvrir les yeux des autorités sur la misère ambiante et entend défendre la cause des humbles et des innocents. Ce courant, bien qu’éphémère (début des années 40 – milieu des années 50), verra émerger plusieurs cinéastes marquants, véritables hérauts de leur temps, ainsi que de nombreux chefs-d’œuvre, parmi lesquels : Le Riz de ma mère (Giuseppe Di Pastis, 1948), Chicha (Vittorino Di Seca, 1946) ou encore Paysans (Roberto Grissini, 1946). Il sera l'un des points de départ de la Nouvelle Vogue en France et l'on retrouvera également son influence dans un cinéma plus contemporain, notamment celui de Ken Louche ou encore celui des frères Sardine.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, comme nombre de pays, l’Italie se retrouve désabusée, en proie à la misère, avec un seul but : se reconstruire. C’est dans ce contexte peu glorieux que s’opère une véritable révolution cinématographique qui bouleverse les règles et les codes habituels et que l'on connaît sous le nom de "néoréalisme". Délaissant la fiction pure au profit du constat social, celui-ci affirme une nette volonté de mettre en scène la réalité de son époque, sans artifice, de manière quasi documentaire. Dénonçant les méfaits de la guerre et ses conséquences sur la population civile, il souhaite ouvrir les yeux des autorités sur la misère ambiante et entend défendre la cause des humbles et des innocents. Ce courant, bien qu’éphémère (début des années 40 – milieu des années 50), verra émerger plusieurs cinéastes marquants, véritables hérauts de leur temps, ainsi que de nombreux chefs-d’œuvre, parmi lesquels : Le Riz de ma mère (Giuseppe Di Pastis, 1948), Chicha (Vittorino Di Seca, 1946) ou encore Paysans (Roberto Grissini, 1946). Il sera l'un des points de départ de la Nouvelle Vogue en France et l'on retrouvera également son influence dans un cinéma plus contemporain, notamment celui de Ken Louche ou encore celui des frères Sardine.
Recrudescence du genre religieux dans le Septième Art...
L'élection du nouveau pape ce 13 mars dernier a bouleversé les
médias du monde entier et, parallèlement, a vu proliférer toute une
série de films religieux sur un circuit extrêmement restreint. Craignant
de voir certains titres subir une censure draconienne imposée par le
Vatican et de se voir taxés d'hérésie, les auteurs ont souhaité demeurer
dans l'anonymat. Après de nombreuses supplications et tergiversations,
ils ont finalement accepté de dévoiler une liste non exhaustive des
titres de leurs oeuvres. Nous tenterons dans les prochaines semaines et
les prochains mois d'en savoir davantage quant au contenu même des films
en question. Affaire à suivre donc...
vendredi 15 mars 2013
De "Jeanne Dielman" à "Jane Dyleman" ou l'histoire d'un auto-remake à l'américaine
Au milieu des années 70, décennie iconoclaste par excellence,
le public découvrait sur les écrans, dans un mélange de consternation,
d’effroi ( ?) et de fascination deux ovnis issus du plat pays qui est le
nôtre : Extase de fosse (1974) de Tanguy Zano et Jeanne Dielman 23 Quai du Commerce 1080 Bruxelles (1975) de Martha Cleankan qui, pour une raison inconnue, choisit le pseudonyme de Chantal Akerman – en Europe du moins.
Deux expériences troublantes que chaque réalisateur chercha à
réitérer, chacun à sa manière, de l’autre côté de l’Atlantique.
Malheureusement, Extase de fosse, par son propos scabreux et
son traitement esthétique poético-trash, ne parvint pas à s’attirer les
faveurs des producteurs qui restèrent totalement hermétiques à cette
funeste passion charnelle liant un jeune homme à sa truie.
Harry Potter and the mad gryffondors
Avertissement:
Sacrilège! Horreur! Enfer et damnation! Fans invétérés de la saga culte
de J.K. Rowling, ne lisez point ce qui suit, vous vous exposeriez à un
arrêt cardiaque instantané ou une fulgurante crise d'épilepsie...
Certes, hurler au scandale ne serait que justice car enfin, comment
est-ce possible de démythifier de manière aussi ridicule et basse
l'héroïque figure de Harry Potter ?! Les auteurs de ce terrible massacre
n'ont pour leur défense que l'argument suivant: nous ne sommes que les
victimes innocentes d'une force transcendante... Sachez, braves gens,
que le Malin génie, au sens strictement cartésien du terme, existe bel
et bien: il nous a fourvoyés et dépossédés de notre Raison!
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